Trouvé un peu par hasard dans mon grenier avec d’anciennes videos Betamax (c’est le genre de surprise que j’aime), j’ai vite fait d’aller chercher mon ancien lecteur (qui, miracle !, marche encore) pour regarder cette comédie :
Petit guide pour mari volage (A guide for the married man)
Année: 1967 (même année que ‘Les demoiselles de Rochefort’)
Genre : comédie
Durée : 1h20
Réalisateur :
Gene Kelly Avec :
Walter Matthau (Paul Manning)
Inger Stevens (Ruth Manning)
Robert Morse (Edward Stander)
HistoirePaul Manning, marié depuis des années à Ruth, commence à ressentir le ‘démon de la quarantaine’ et ne peut détacher ses yeux de toutes ses jeunes et jolies demoiselles qu’il croise dans la rue. Son meilleur ami, Ed Stander, s’en aperçoit et décide de lui donner quelques conseils : si il veut tromper sa femme, il faut faire attention à beaucoup de choses…
Avis (8/10)Comédie très ‘années 60’ et franchement drôle, j’ai passé un excellent moment ! Je dois dire que Walter Matthau me fait toujours beaucoup rire et c’est toujours bien le cas ici. Il est très en forme, malgré le fait qu’il avait eu une crise cardiaque un peu avant et qu’il était un peu réticent à l’idée de tourner le film (c’est Billy Wilder qui le persuada de le faire). L’histoire est parfois un peu farfelue, mais ça n’enlève rien à son charme. Ce film, qu’on pourrait rebaptiser ‘Comment tromper sa femme sans qu’elle ne le sache’ (le genre de film qui doit donner des idées à certains) ou encore ‘Comment votre mari essaie de vous cacher qu’il vous trompe’, regroupe également un nombre assez impressionant de ‘guest stars’ : Lucille Ball, Phil Silvers, Jack Benny, Joey Bishop, Jeffrey Hunter, Terry-Thomas ou encore Jayne Mansfield. En fait, chaque ‘conseil’ donné par Ed Stander dans le film, est illustré par l’un ou l’autre couple (celui formé par Terry-Thomas et Jayne Mansfield, qui allait mourir la même année dans un accident de voiture, est sans doute le plus célèbre). Toutes ces célébrités furent engagée grâce aux bonnes relations qu’avait Gene Kelly dans le monde du spectacle.
Le film est assez rythmé et ne souffre d’aucun temps mort (une impression que j’avais parfois en regardant ‘Hello Dolly’), avec à la fin un joli happy-end !