Je voulais rendre hommage à l’un des tout grands monsieur du cinéma français, Gérard Oury, qui s’est éteint la semaine dernière à l’âge respectable de 87 ans.
Mais que nous laisse-t-il ?
Tout d’abord, de nombreux films dans lesquels il joue les seconds couteaux, aux côtés des plus grands.
Dans ‘
Le passe-muraille’, où il reçoit une paire de claque mémorable de la part de Bourvil.
‘
La belle que voilà’, dans lequel il rencontre le grand amour de sa vie : Michèle Morgan.
Il joue aussi dans ‘
Pas de lauriers pour les tueurs’, avec Paul Newman, Edward G. Robinson et Micheline Presle.
Il nous laisse aussi de vrais chef-d’œuvres, dans lesquels il allie avec intelligence humour et sujets sérieux, avec des scènes à jamais gravées dans la mémoire collective (le bain turque et le ‘Tea for two’ de ‘
La grande vadrouille’ ; la collision de Bourvil et De Funès dans
‘Le corniaud’, le ‘nettoyage des oreilles’ de De Funès par Montand dans
‘La folie des grandeurs’ ou encore les aventures de Belmondo avec Suzanne la panthère dans ‘
Le cerveau’). Il fait partie des réalisateurs qui offrit à De Funès, Bourvil, Belmondo... leurs plus beaux rôles.
Mais il nous laisse surtout des heures de joie et de bonne humeur et d’énormes éclats de rire, qui, je l’espère, résonneront encore pendant longtemps. Car c’est notre plus belle façon de lui dire : merci l’artiste !!